Les côtes bretonnes connaissent un regain d’intérêt, et le marché immobilier révèle ses secteurs d’exception. À l’entrée de l’anse, les maisons en granit voient leurs prix culminer dans quelques localités privilégiées, où la moitié des transactions anciennes s’envolent au-delà de 500 000 €.
Dans ce paysage façonné par les alignements mégalithiques et les festoù-noz, la Bretagne se redessine à travers l’attractivité de ses prix, oscillant entre performances littorales et opportunités d’arrière-pays.
Face à cette dynamique, les acteurs du secteur comme Bretagne Immo, Armor Immobilier ou Breizh Habitat réajustent leurs stratégies, tandis que l’État engage des réflexions sur la relance du marché immobilier en Bretagne et la crise du logement.
L’article en bref
Des cotes en granit aux vallées intérieures, découvrez pourquoi certaines communes atteignent des records, alors que d’autres voient leur prix chuter brusquement.
- Sommets à six communes : la moitié des ventes anciennes dépasse 500 000 €.
- Morbihan en tête : cinq localités affichent un prix médian supérieur à 500 000 €.
- Baisse marquée : Carnac (-11,4 %) et Baden (-10,6 %) devancent la tendance régionale.
- Hors littoral : arrière-pays et lotissements offrent des alternatives plus abordables.
Plongez au cœur des tendances pour affiner votre projet immobilier en terres celtiques.
Les communes bretonnes où les prix frôlent l’exception
Selon les notaires, six villes voient leur prix médian de maison ancienne franchir le cap symbolique des 500 000 €. Cinq d’entre elles se trouvent dans le Morbihan, témoignant de l’attrait persistant du littoral sud. Saint-Briac-sur-Mer, en Ille-et-Vilaine, grimpe à la troisième place, confirmant la dispersion des valeurs haut de gamme.
- La Trinité-sur-Mer : 635 000 €
- Carnac : 600 000 €
- Saint-Briac-sur-Mer : 560 000 €
- Arradon : 533 500 €
- Baden : 516 000 €
- Arzon : 512 500 €
Ces prix d’exception résultent :
- De vues dégagées sur les alignements et la ria d’Étel.
- Du cachet des maisons en pierre de granit rénovées.
- De l’animation culturelle, entre festoù-noz et marchés de producteurs.
- De l’offre limitée face à une demande régionale et nationale.
Une telle concentration de valeurs souligne l’enjeu de la préservation du bâti ancien et l’impact des micro-marchés côtiers sur l’économie locale.
Évolutions et baisses marquées dans le Morbihan
Alors que la moyenne bretonne affiche un prix médian de 227 500 €, certaines communes subissent une correction plus prononcée que le -1,1 % régional. Carnac et Baden enregistrent des baisses à deux chiffres, témoignant d’un ajustement après des années de tension.
- Carnac : -11,4 %
- Baden : -10,6 %
- Moyenne Bretagne : -1,1 %
Plusieurs facteurs expliquent ces glissements :
- L’allongement des délais de vente face à l’offre surévaluée.
- La remontée des taux d’intérêt freinant les primo-accédants.
- La quête de qualité de vie poussant vers des programmes neufs ou des lotissements adaptés, comme dans les nouveaux lotissements pour employés.
Cet ajustement invite les acteurs tels qu’Immo Côte d’Émeraude et Breizh Habitat à repenser l’accompagnement des acheteurs, notamment à travers des services de rénovation écoresponsable.
Au-delà du littoral : opportunités et niches d’investissement
L’arrière-pays dévoile ses atouts aux visiteurs et aux acquéreurs en quête d’alternatives. Proches de petites cités de caractère, des maisons à rénover ou des fermettes offrent des tarifs plus doux que ceux du golfe.
- Maisons de Bretagne propose des biens abordables dans le Trégor.
- Finistère Maisons cible les amateurs de granit à l’inland.
- Golfe Immobilier met en avant des programmes mixtes, neuf et ancien.
- Breizh Invest et Ouest Immobilier accompagnent les projets résidentiels hors-côte.
Pour allier découverte et projet, rien de tel que d’explorer Treffrin ou de planifier des sorties à Trégunc, où l’artisanat local et le patrimoine immatériel se marient au foncier accessible.
- Lotissements pour salariés proches des pôles d’emploi.
- Ferme rénovée à prix contenu en périphérie de Quimper.
- Baptêmes de chantier pour appréhender les volumes intérieurs.
- Accompagnement par Bretagne Propriétés et Breizh Habitat.
Ces niches témoignent de la résilience du marché breton, gagné par une déclinaison de l’offre adaptée aux nouveaux modes de vie.
Perspectives pour une attractivité durable
La transition écologique et la valorisation du patrimoine imposent une vision long terme. Les acteurs régionaux, de Breizh Invest à Armor Immobilier, misent sur l’écoresponsabilité et la préservation des paysages.
- Certification bâtiments durables pour limiter l’empreinte carbone.
- Animation culturelle intégrée pour renforcer l’identité locale.
- Partenariats publics-privés pour soutenir le logement intermédiaire.
- Mixité fonctionnelle afin de maintenir un tissu social dynamique.
Loin des prix records, c’est la cohérence entre développement et mémoire qui façonnera le marché immobilier de demain.
Source: www.letelegramme.fr









